Mercredi 24 juin 3 24 /06 /Juin 11:17

Le lendemain matin, nous nous réveillons, comme prévu vers 09 heures. Le petit-déjeuner arrive lui vers 09 heures 30. C’est assez copieux et nous rempli bien l’estomac.

L’angoisse se mêle à l’excitation. Et Mick et moi ne réagissons pas du tout de la même manière face à la journée qui nous attend. Je suis plutôt terrorisée, anxieuse même si je brûle d’envie de le faire alors que Mick est lui plutôt décontracté, terriblement impatient.

 

L’hôtel se situe à une trentaine de kilomètres du viaduc duquel nous devons sauter. Le rendez-vous est pris pour 15 heures. Cependant, Mick me suggère d’aller sur place vers midi afin que l’on mange au pied du viaduc et que l’on est le temps de faire une ballade avant le grand saut.

 

                                                            
           

Devant son excitation, je ne peux qu’accepter. Nous arrivons sur les lieux du saut vers 12h30. Bien sur, Mick veut absolument monter sur le viaduc. Je le suis...Il y a quelques personnes et certaines sont équipées pour sauter. La peur me tiraille le ventre tandis que Mick a le sourire jusqu’aux oreilles !

Nous regardons deux ou trois personnes sauter. Ce qui ne fait qu’accroître mon angoisse.

 

Puis, Mick vient vers moi et me demande : « Tu crois que si on leur demande, on peut sauter tout de suite plutôt que d’attendre 15 h ? ». Il est malade...Je ne suis franchement pas emballée mais après tout, c’est son cadeau.

Quelques secondes après, le voilà qui m’interpelle et me dit que c’est bon. Il nous suffit de remplir un formulaire concernant l’assurance et d’attendre notre tour.

Surprise par la tournure que prennent les événements, je ne réalise pas tout. Un homme m’enfile les protections. Plus qu’une personne devant nous et c’est au tour de Mick...

 

Je lui demande de sauter en premier. Un homme nous délivre les dernières consignes de sécurité sous l’œil bienveillant de la caméra. Puis Mick monte sur l’escabeau.

Quelques secondes plus tard, le voilà dans les airs....Je l’entends alors crier « que c’est un truc de ouf » et voit ses pouces relevés en signe de satisfaction.

 

Puis c’est mon tour. A ce moment-là, je m’interdis de réfléchir et saute dès que l’instructeur m’en donne la permission. Les sensations sont indescriptibles. Une chute vertigineuse et pendant quelques secondes, la sensation de n’être retenue par rien. Puis l’élastique se tend et c’est le rebond. Le fait d’être la tête en bas me donne des fourmis dans les doigts, j’ai le souffle coupé et plus aucune force dans aucun muscle !

                                                       

                                                          

 

Un homme dans une barque me récupère et je rejoins Mick qui m’attendait sur la berge. Les mots nous manquent pour nous expliquer ce que nous avons vraiment ressenti tous les deux mais nous sommes d’accord pour dire que c’est une expérience de folie dont nous garderons un magnifique souvenir.

 

Nous remontons péniblement jusque sur le viaduc (à 47 mètres de hauteur). La pluie commence à tomber. Nous nous mettons à l’abri sous la tente et visionnons la vidéo qui a été faite de nos sauts. Bien sur, nous l’achetons. Il est donc 14 heures et nous avions accompli notre première mission du week-end. Nous remontons dans la voiture sous une pluie torrentielle.

 

Comme la veille, nous décidons de trouver un petit restaurant et comme la veille, il est trop tard...La mauvais temps nous dissuade de nous balader. Nous rentrons donc à l’hôtel. Pendant le trajet, nous tentons tous les deux de redescendre sur terre mais c’est compliqué. L’adrénaline est montée tellement haut....

Nous arrivons à l’hôtel sur les coups de 15 h 30. Heureusement, il nous reste un peu de nourriture que nous avions prévu pour le trajet : pain de mie, jambon, fromage. Nous dévorons nos sandwichs.

 

Puis Mick décide de prendre un bain. Pour ma part, je l’aurais bien rejoint mais je suis à bout de forces et préfère m’allonger devant le match de tennis. Je ne mets pas bien longtemps avant de m’endormir.

 

Lorsque je me réveille, Mick est à côté de moi. Il me regarde. Il est nu, allongé à côté de moi. Je me rapproche de lui, m’enlace. Il ne tarde pas à m’effeuiller. Rapidement, il me fait grimper sur lui. Je lui délivre une petite fellation. Ravi de cette attention, il a néanmoins d’autres projets en tête. Qu’il garde tout d’abord pour lui.

Au bout de quelques minutes, il m’interrompt donc dans mes léchages, suçages et autres va-et-vient délicats de ma langue sur son sexe pour aller droit vers mon sac de voyage. Il en sort une paire de menottes. En fourrure rose qu’il avait achetée un an auparavant et qui n’avait pas encore servie. Pour dire vrai, je les avais mises dans mon sac, espérant qu’elles servent mais sans grand espoir. D’autant plus que les lits sont rarement à barreaux dans les hôtels.

 

                                                          

 

Qu’à cela ne tienne, nous ferons sans barreaux pour cette nuit. Me voilà sur le ventre, Mick derrière moi entrain de me menotter. Je n’ai plus aucun contrôle et cela m’excite énormément. Je le sens qui me pénètre (en levrette) et par réflexe, mes mains s’ébattent pour le toucher. Lui agripper les fesses pour lui faire comprendre qu’il peut y aller plus fort et plus loin.

Mais je ne peux rien faire. Je lui suis totalement soumise et j’aime ça. Lui aussi prend beaucoup de plaisir à me dominer comme ça. Je sens ses gestes plein d’assurance et de fermeté.

 

Lorsque ses mains se resserrent autour de mon cou, c’est à ce moment là qu’arrive l’orgasme. Au moment où la soumission est la plus forte.

Même sans mes mains pour le guider, il a su agir exactement comme il fallait pour que j’atteigne la plénitude de l’orgasme.

 

La privation du toucher est une sensation frustrante. Mais c’est dans cette frustration que le plaisir intervient.

 

Après de longues minutes de silence, à juste sentir sa présence dans mon dos, il me libère des entraves et me prend dans ses bras.

 

Puis, je file sous la douche. C’est alors qu’il me dit que pendant mon sommeil, il a contacté C&A, le charmant couple qui habite à Poitiers et dont nous avons fait la connaissance sur Webechangiste. Notre rendez-vous du soir est confirmé...Ils prennent un verre avec des amis à la caserne et nous retrouvent vers 22 heures.

 

Pour être tout à fait honnête, sur le moment, je ne suis plus très chaude. C’est notre week-end et je n’ai envie de partager ça avec personne d’autre. Et puis le fait qu’il les ai appelé sans moi... Mais bon, il est peu tard pour reculer. Je me prépare donc. Enfin, très simplement. Un jean beige moulant et un haut noir avec un joli décolleté feront l’affaire. Aux pieds, je mets mes converse et emporte une paire de ballerines. Quant à Mick, il est vêtu d’un pantalon en lin blanc (qui entre nous lui fait des fesses sublimes), d’un tee-shirt noir et d’une veste de costume. Avant de partir, Mick me demande si nous prenons l’enveloppe avec les gages...Mais je ne suis définitivement pas d’humeur et nous décidons d’oublier les gages pour ce soir.

Voir les 0 commentaires - Par Mi-Loo - Publié dans : Notre vie libertine
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